Il y a des adresses où l’on se sent à l’aise dès les premières minutes, et Maison François 1er fait clairement partie de celles-là. Nichée dans le triangle d’or, cette brasserie ouverte en hiver 2024 fête aujourd’hui sa première année avec une belle énergie. On y vient pour manger, bien sûr, mais aussi pour passer un moment qui ressemble à une parenthèse conviviale.
Une maison avant d’être un restaurant
L’idée est simple : faire de Maison François 1er une vraie maison d’amis. Ici, on pousse la porte sans se poser de questions, on s’installe, on commande, puis le temps fait son travail. Les conversations s’allongent, les verres se remplissent, les tables finissent par se mélanger. Ça fonctionne bien parce que rien n’est figé. Le lieu vit au rythme de celles et ceux qui le fréquentent, entre déjeuners animés et soirées qui se prolongent autour du bar. Chic mais décontractée, l’ambiance rassemble autant les habitués du quartier que les curieux de passage. On comprend vite pourquoi l’adresse s’est imposée comme un point de rendez-vous agréable dans le 8e.
Trois associés, un même esprit
Derrière la nouvelle énergie de la maison, il y a trois associés qui avancent ensemble. Jonathan Eysseric, ancien tennisman professionnel, a choisi de changer de terrain de jeu pour se consacrer à la restauration. Après des années de compétition, il retrouve ici une autre forme d’intensité, tournée vers l’accueil et le plaisir de voir les gens passer un bon moment. À ses côtés, Théo, le responsable de la maison, veille à ce que tout roule avec une attention calme et constante. Il connaît la salle, les clients et l’équipe sur le bout des doigts, et donne à l’ensemble ce sentiment de fluidité qui fait que l’on se sent vite bien. Et puis il y a Youssouf, le barman polyglotte, qui accueille chaque client avec la même énergie, qu’il s’agisse d’un habitué du quartier ou d’un visiteur venu d’ailleurs. Derrière le comptoir, il fait circuler les langues, les histoires et les sourires, ce qui contribue beaucoup à l’atmosphère du lieu.
Une cuisine française ancrée dans le vrai
Aux fourneaux, le chef Cilia Emilien signe une cuisine claire, généreuse et lisible. Formé dans de belles maisons parisiennes, il aime aller droit au goût. Les produits parlent d’eux-mêmes, et l’assiette raconte toujours quelque chose de simple et juste.
- Œuf parfait et champignons pour commencer le repas (18 €)
- Suprême de volaille aux morilles et purée maison (31 €)
- Mousse au chocolat 100 % cacao pour finir en douceur (12 €)
Viandes françaises, pêche des côtes, légumes de saison, pains et fromages d’artisans : chaque ingrédient est choisi pour son origine et sa qualité, sans détour inutile.
Une carte des vins qui aime raconter la France
La carte des vins suit la même philosophie. On y trouve 35 références, du classique rassurant à la découverte plus discrète. Chaque bouteille est sélectionnée pour la personnalité du vigneron et le respect du terroir. La sélection évolue au fil des rencontres, ce qui donne envie d’y revenir et de goûter autre chose à chaque passage.
Une atmosphère qui donne envie de rester
Lumière douce, matières chaleureuses, service attentionné : Maison François 1er mise sur une atmosphère où l’on peut prendre son temps. Le midi, on parle travail et projets. Le soir, les rires montent et les discussions se croisent. Au passage, c’est aussi l’occasion de continuer la soirée au bar, tous ensemble, autour d’un verre préparé par Youssouf, comme dans un grand salon parisien.
Informations pratiques
- Lieu : 64 rue François 1er, 75008 Paris
- Horaires : du lundi au samedi, de 9h à 00h
- Prix : plats à partir de 18 €
- Avec réservation
Maison François 1er résume assez bien ce que l’on aime dans une bonne brasserie parisienne : une cuisine sincère, une équipe impliquée et une ambiance qui invite à s’attarder. Avec Jonathan, Théo et Youssouf, la maison garde ce supplément d’âme qui donne envie de revenir, presque comme on retourne chez des amis.